La protection de l’environnement passe nécessairement par la réduction des gaz à effet de serre comme le CO2, en particulier ceux émis par les voitures. Le vélo électrique est devenu une alternative à l’utilisation de la voiture considérée trop polluante. Face à ce succès, les constructeurs ont mis sur le marché plusieurs types de vélos à assistance électrique.
Les effets positifs du vélo électrique sur l’écologie ?
Rouler en vélo électrique permet de réduire les rejets de gaz carbonique, d’azote et des particules fines dans l’atmosphère terrestre, dont l’origine est l’activité humaine. L’e-bike avec son émission de Carbonne à zéro est un moyen efficace de lutter contre le réchauffement climatique. De plus, le plomb contenu dans la batterie des voitures n’est pas présent dans celle du VAE. Il est à noter que le plomb est à la fois dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement.
Les différentes parties du vélo électrique comme les roues, le guidon peuvent faire l’objet d’un recyclage écologique et non d’une incinération qui va polluer l’atmosphère. Certains fabricants de vélo ont fait d’un argument de vente l’origine recyclée de leurs produits. Un grand nombre de vélos utilisé dans une ville réduit les nuisances sonores qui courent dans les rues à cause des autres moyens de locomotion. La diminution des brouillards de pollution ou smog au-dessus des villes traduit également les effets bénéfiques du vélo sur l’environnement. Voir ici le fonctionnement de ce vélo.
Les effets négatifs du vélo électrique sur l’écologie ?
Il est à noter que le vélo électrique cause quelques inconvénients sur l’environnement. L’un de ces inconvénients concerne les batteries au lithium dont l’autonomie est de courte durée et qui peut varier selon le poids du pilote et le type de moteur utilisé.
Cette faible autonomie de batterie a pour conséquence d’augmenter la consommation électrique d’une maison ou d’un quartier entier où se trouvent plusieurs vélos électriques branchés en même temps. Cette forte consommation électrique pousse les centrales à utiliser plus de matières premières dont la plupart sont polluantes comme le charbon, le pétrole ou nucléaires. Ainsi, les vélos électriques sont la cause indirecte d’une certaine pollution.
Il faut également signaler que l’extraction du lithium dans des mines à ciel ouvert est l’origine de la destruction de plusieurs écosystèmes, par exemple au Chili et au Tibet. Ces pays n’ont pas les ressources nécessaires pour dépolluer les zones touchées. Le recyclage des batteries au lithium est également très difficile à cause de la dangerosité de ce composant.
En plus un stockage à long terme des batteries fait courir un plus grand risque à l’environnement (des fuites d’acides, ou autres produits chimiques avec la corrosion du plastique recouvrant la batterie par exemple). Le sol et l’eau seront les premiers à être contaminés par le lithium en cas de fuite.